Si vous souhaitez prendre parti dans ce débat, une pétition est en ligne qui sera remise à M. le Maire en témoignage des citoyens qui souhaitent conserver au parc des Bâtes l'intégralité de l'espace actuel.
POUR EN SAVOIR PLUS
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Ci-dessus et ci-contre, deux représentations du site sur images satellites :
1 - Le potentiel du parc
2 - l'impact du projet d'urbanisme
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DIAPORAMA
70 photographies prises sur le site au petit matin ou à la tombée du soir, lorsque la transparence des verts de la végétation printanière est magnifiée par la lumière.
Pour télécharger le dossier remis en juin à M. Gérard Hamel, Maire de Dreux, cliquez sur l'image ci-dessus.
Le 20 décembre 2012 ...
Le conseil municipal a octroyé les deux tiers de la surface du parc pour la construction d’une zone pavillonnaire et d'immeubles collectifs. Plus de cent logements seraient construits sur neuf hectares.
Plus qu'un banal jardin de quartier
Le reste d’espace vert (5 hectares) prendra la forme d’une « coulée verte », pour distribuer la circulation piétonne entre les deux zones à bâtir et d’un long couloir perpendiculaire à la rive inconstructible de la colline. L’auteur du projet a bien conscience de l’impact irréversible sur l’environnement paysagé puisqu'une grande barre de hauts arbres, intitulée « masque végétal » cachera sa visibilité aux visiteurs de la Chapelle royale. Les espaces réinvestis par la nature seront réduits à un banal jardin de quartier, stérile et discipliné.
Il est vrai que...
la ville connaît une forte demande de logements individuels, la pression incessante de sociétés immobilières aux aguets et qu’une commune a toujours besoin d’argent frais. Doit-on pour autant accepter le sabordage d’un projet exemplaire et précurseur qui faisait de la ville de Dreux un modèle pour d’autres cités. Bien sûr quelques nouveaux propriétaires s’en réjouiront et quelques financiers en tireront de bons profits. Mais quel avantage en retirera la commune ? Un peu d’argent vite dépensé ? Quelques contribuables de plus ?
Les perdants seront...
Tout d’abord les enfants de Dreux, les jeunes et les familles, les personnes âgées et tous les immobilisés de l’économie auquel l’accès à la nature sera refusé. Les perdants seront la faune et la flore par la disparition d’un refuge de plus pour la diversité des espèces. Nous tous serons perdant puisqu’on aura bradé la qualité de vie de notre avenir commun pour quelques intérêts privés.
À moins que…
Un début de dialogue s’engage avec Gérard Hamel, Maire de Dreux. Il s’est montré ouvert et apparemment assez sensible aux arguments qui lui ont été soumis, mais il propose de refaire le parc sur le site de l’ancien sanatorium, soit cinq kilomètres à l’extérieur de la ville. Il nous invite à intégrer la commission chargée de mettre en œuvre le projet. Nous ne doutons ni de sa sincérité ni de la volonté de concertation, mais nous savons d’expérience que l’on ne saurait attendre d’un dialogue minoritaire avec les auteurs et acteurs d’un programme immobilier, plus que des amendements de détail.
Une alternative crédible
... et l’opinion publique pour convaincre
Aussi sommes-nous plus que jamais mobilisés pour présenter rapidement à nos concitoyens par voix de presse, ainsi qu’à la municipalité en acceptant le dialogue proposé, une alternative forte et valorisante pour la ville. Les décisions devant être prises avant les élections, il y a urgence.
Bien sûr des compromis sont possibles…
Quelques constructions sont envisageables, l'achèvement de quelques rues, ce qui donnerait des entrées au parc. Créer une guinguette où se désaltérer, déjeuner et s’abriter par temps de pluie. Et pourquoi pas un projet plus ambitieux encore, un geste architectural qui formerait le pendant à la Chapelle royale, un signal de notre époque dans le paysage. Ce pourrait être un dôme en verre accueillant une végétation luxuriante, une "agora" pour vivre le lieu en toutes saisons, qui s’ouvrirait l’été largement sur le parc lui-même comme son extension naturelle… et combien d’autres idées encore.
Mais il ne faut pas commettre l’erreur historique
14 hectares de nature au cœur d’une cité est une immense chance pour l’avenir (St-Quentin dans l'Aisne a une réserve naturelle de 40 hectares). Jamais les étangs d’Écluzelles ou la forêt de Dreux, pas même les jardins de l’ancien sanatorium ne remplaceront cette exceptionnelle opportunité puisqu'ici on est au cœur de Dreux, qu’ici seulement, et de toutes parts, on vient à pied.
Pour Dreux : un cœur de ville naturel
Aux Drouais de convaincre leur Maire que Dreux a tout à gagner à être précurseur. C’est possible. Nous ne sortirons de l’impasse actuelle que tous ensemble et par le haut, lorsque chacun aura compris combien la nature a besoin de ces oasis pour survivre. Lorsque l’on aura profondément ressenti combien nous faisons partie nous-même de cette nature qui souffre déjà d’asphyxie. Combien enfin, face aux hérésies de la modernité, et à la nécessité d’inventer des solutions pour pérenniser la viabilité de la planète ceux qui savent aujourd’hui prendre localement les décisions justes et exemplaires pour construire cet avenir rendent à la politique ses lettres de noblesse et laisseront à juste titre leur nom à l’histoire.
Dreux 2013/2014
LE DÉBAT
Parc des Bâtes
ou Zone pavillonnaire
Il faudra choisir !
QUI SOMMES-NOUS
Collectif informel de citoyens, conscients de l'importance de conserver pour l'avenir au cœur de la cité des hommes, des espaces naturels préservés,
S'engagent à faire découvrir aux Drouais la valeur du parc des Bâtes, la chance qu'il constitue pour la qualité de vie à Dreux
et à convaincre leur Maire de renoncer au projet d'urbanisme en cours.
